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Refaire ses joints de carrelage est une étape déterminante pour donner un coup de neuf à votre intérieur et garantir la durabilité de votre revêtement. Avant de se lancer dans ce projet, il est judicieux de bien choisir le matériel adapté afin d'obtenir un résultat professionnel et durable. Découvrez dans cet article toutes les astuces et recommandations d'expert pour sélectionner les outils et produits les plus appropriés à vos besoins.
Comprendre les différents types de joints
Lors d’une rénovation, le choix des joints de carrelage influence directement la durabilité, l’étanchéité et l’esthétique de l’ouvrage. Les joints ciment sont fréquemment utilisés en raison de leur facilité d’application et de leur coût maîtrisé. Ils conviennent parfaitement aux carrelages posés sur des supports traditionnels, avec une épaisseur de joint variable selon le format des carreaux. Leur résistance mécanique est satisfaisante pour les zones peu exposées à l’humidité, mais leurs limites apparaissent dans les environnements très sollicités, où l’eau ou les produits chimiques sont présents.
Les joints époxy se distinguent par une étanchéité supérieure et une résistance mécanique accrue, ce qui les rend idéaux pour les pièces humides comme la salle de bains ou la cuisine, ou dans le cadre de rénovations nécessitant une durabilité maximale. Leur application est toutefois plus complexe et requiert une grande rigueur, notamment pour éviter le durcissement prématuré. Leur coût plus élevé se justifie par leur performance exceptionnelle face aux sollicitations intensives et aux produits de nettoyage agressifs.
Enfin, les joints silicone, d’une grande souplesse, sont recommandés pour les zones de dilatation ou les angles de raccordement, là où les mouvements du support pourraient entraîner des fissures dans un joint rigide. Leur pouvoir d’étanchéité en fait un choix de prédilection autour des baignoires, receveurs de douche ou plans de travail, bien qu’ils manquent la même résistance mécanique que les solutions à base d’époxy.
Prendre en compte la nature du support, l’épaisseur du joint souhaitée, ainsi que le niveau d’étanchéité requis, permet d’opter pour le type de joint de carrelage le plus adapté à chaque projet de rénovation.
Choisir les outils adaptés
Pour réussir une rénovation carrelage efficace, la sélection des outils joints appropriés conditionne la qualité du résultat final. Il est recommandé de commencer par un grattoir robuste destiné à retirer les anciens joints sans abîmer les carreaux. Cet outil permet une préparation optimale des surfaces et assure une meilleure adhérence des nouveaux matériaux. La spatule, quant à elle, se révèle indispensable lors de l’application des joints frais, facilitant le remplissage homogène des espaces entre les carreaux. Pour la finition, il convient d’utiliser une taloche, qui a pour rôle d’assurer une répartition uniforme du mortier et d’offrir un rendu professionnel. La raclette en caoutchouc est ensuite employée pour lisser le joint et éliminer l’excédent de matière, garantissant ainsi une surface propre. Enfin, l’éponge intervient pour nettoyer délicatement les carreaux tout en conservant l’intégrité du joint nouvellement posé. Privilégier du matériel de qualité supérieure s’avère judicieux, car cela influe directement sur la durabilité des joints, une finition impeccable et la facilité de l’application. Investir dans des outils résistants et ergonomiques, c’est choisir d’optimiser le temps de travail, réduire l’usure prématurée des équipements et garantir un résultat pérenne digne des exigences d’un chantier professionnel.
Préparer la surface correctement
La préparation surface constitue une étape déterminante pour assurer l’adhérence maximale et la durabilité des nouveaux joints. Il convient d’effectuer un nettoyage carrelage approfondi, éliminant toute trace de saleté, de graisse ou de moisissure. L’utilisation de produits adaptés permet de garantir la compatibilité chimique entre le support et le futur mortier à joint, évitant ainsi toute réaction indésirable susceptible de compromettre la prise. Le séchage complet de la surface évite la formation de bulles ou de fissures, tandis que le dépoussiérage minutieux enlève les particules fines invisibles à l’œil nu, qui pourraient réduire l’adhérence. Il est aussi recommandé de protéger les contours du carrelage avec un ruban adapté, afin d’obtenir une finition nette et d’éviter les débordements de matière. Pour approfondir la question de la rénovation des joints existants sans retrait complet de l’ancien, il est utile de consulter les conseils pratiques disponibles sur cette article du site lecoindesign.fr.
Sélectionner le bon mortier à joint
Choisir le mortier à joint adapté au carrelage conditionne la durabilité mais aussi l’esthétique du revêtement. Il convient d’évaluer plusieurs critères pour répondre aux exigences de chaque pièce. Pour une salle de bains ou une cuisine, la perméabilité du mortier à joint devient primordiale : un mortier hydrofuge est recommandé pour limiter l’infiltration d’eau et préserver l’intégrité des supports. À l’extérieur, privilégier un mortier résistant au gel et à l’humidité est tout aussi pertinent.
La couleur du mortier influence l’apparence générale : une teinte claire agrandit visuellement l’espace tandis qu’une couleur foncée souligne les lignes du carrelage. Pour garantir une finition harmonieuse, il faut sélectionner une couleur qui s’accorde avec la teinte des carreaux ou qui contraste subtilement selon l’effet recherché.
Le temps de prise varie selon les formules : un temps de prise court permet un chantier rapide, mais nécessite d’être expérimenté pour éviter les défauts. Si le projet requiert plus de temps, opter pour un mortier à prise lente offre un confort d’application accru.
Enfin, la granulométrie du mortier à joint doit correspondre à la largeur des joints. Pour des joints fins, une granulométrie fine assure une application régulière et une finition lisse. Les joints larges nécessitent une granulométrie plus épaisse, garantissant une bonne tenue dans le temps.
Les astuces pour une finition parfaite
Obtenir une finition joints irréprochable passe par une organisation rigoureuse du travail et la maîtrise de chaque étape du jointoiement. Pour garantir la régularité, commencez par bien préparer la zone : humidifiez légèrement les carreaux pour faciliter l’application, puis répartissez le mortier de jointoiement à l’aide d’une raclette en caoutchouc, en veillant à remplir chaque interstice sans excès. La gestion du temps est capitale : ne laissez jamais sécher trop longtemps avant de procéder au lissage, car le mortier devient alors difficile à travailler et la finition joints risque d’être compromise. Utilisez une éponge humide pour le nettoyage immédiat des bavures, tout en évitant de creuser les joints. Le contrôle de l’épaisseur reste fondamental : trop plat, le joint manque de solidité ; trop épais, il déborde et nuit à l’esthétique. Enfin, respectez scrupuleusement les délais de séchage indiqués par le fabricant pour assurer la pérennité de l’ouvrage et conserver l’aspect uniforme du jointoiement. Grâce à ces conseils, chaque surface carrelée présente une finition joints professionnelle, durable et parfaitement régulière.
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